Payer pour étudier ? Une fausse bonne idée pour les étudiants étrangers
Par M. G Silva
"L'éducation est l'arme la plus puissante qu'on puisse utiliser pour changer le monde" Nelson Mandela
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Au niveau de l'enseignement supérieur, la France est en train d'écrire une nouvelle page de son histoire. C'est un changement dans lequel les principes fondamentaux d'égalité et de fraternité sont remis en question. Sincèrement, j'admirais beaucoup la manière dont les français avaient organisé l'éducation, surtout universitaire. Depuis le Moyen-âge, la France a ccueilli dans ses universités celles et ceux qui voulaient y chercher le savoir et la culture. La quasi-gratuité de l'enseignement supérieur montrait un effort d'offrir une formation universitaire qui pouvait être accessible à de nombreux étudiants.
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Cependant, l'enchantement pour le système français a été brisé le 19 novembre dernier. Le gouvernement a annoncé vouloir augmenter les droits d'inscription à l'université, pour les étudiants étrangers hors Europe. Désormais, leurs droits d'inscription vont passer de 170 euros à 2770 euros par an en licence et de 243 - 380 euros en moyenne à 3 770 euros pas an en master et doctorat. Selon le Premier ministre Edouard Philippe, la stratégie intitulée #BienvenueEnFrance ambitionne d'augmenter l'attractivité de l'enseignement supérieur français auprès des étudiants internationaux, en accueillant seulement les plus brillants et les plus méritants.
Inrocks
A mon avis, c'est une mesure qui impose un prix beaucoup plus haut, d'une façon abrupte et radicale. il y'a une contradiction à dire que la France vise les étudiants les plus brillants et méritants, en utilisant une mesure purement économique. Le niveau d'intelligence et la capacité économique ne sont en rien liés. Ce changement, en fait, de caractère seulement financier, est une claire sélection des étudiants étrangers qui seront véritablement #BienvenusEnFrance.
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Le défi de notre monde contemporain, notamment par rapport à l'éducation, est l'échange international des connaissance scientifiques pour une formation complète et enrichissante. Pour ma part, mon expérience en France a été fondamentale à ma formation. J'ai pu observé la dynamique de la société française et prendre moi-même, des notes, positives et négatives, pour comparer les réalités françaises et brésiliennes. La cohabitation des étudiants avec des réalités diversifiées est très importante pour la production innovatrice de connaissances.
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Il faut souligner qu'il existe un monde aussi riche et diversifié, en dehors de l'Union Européenne. Face à la globalisation, si la France s'enferme dans son propre carcan européen, sans chercher des formes pour renouveler sa production académique, elle deviendra uniforme. Objectivement, ce changement proposé pour le gouvernement peut empêcher un dialogue de la France avec le monde en dehors de l'UE et peut faire perdre au pays, sa compétitivité au niveau mondial.
